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Nous voyons et lisons beaucoup en ce moment sur l’aide que peut apporter l’impression 3D pour lutter contre le COVID-19. Josef Prusa, l’une des personnes qui fait vivre l’univers des imprimantes 3D, nous expliquer comment il utilise la plus grande ferme d’impression 3D au monde pour aider les hôpitaux. Mais il pointe du doigt les limites de l’impression 3D.
L’impression 3D n’est pas parfaite :
“Une autre question que nous devons prendre en compte est la porosité des pièces imprimées et les problèmes de sécurité qui en découlent. Une fois la visière portée, vous aller émettre de la chaleur ainsi que de la condensation, un lieu de reproduction parfait pour les germes. Nous ne serons pas en mesure de stériliser ces masques efficacement, nous pourrions donc causer encore plus de problèmes”
Les hôpitaux manquent cruellement d’équipements de protection individuelle. Les visières sont particulièrement demandées et s’intègrent bien dans la chaîne de production de Prusa Printers.
“En trois jours, nous avons pu passer par des dizaines de prototypes, deux vérifications auprès du ministère tchèque de la Santé et nous avons même rencontré notre ministre de la Santé Adam Vojtech. Aujourd’hui, nous sommes ravis de partager avec vous que nous avons commencé la production de prototypes et que les premières unités viennent d’être envoyées pour des tests et des vérifications sur le terrain. […] Et aussi, lorsque cette conception sera vérifiée, nous passerons à la conception de lunettes de protection.”
Source : https://makezine.com/2020/03/19/how-prusa-is-using-the-worlds-largest-3d-printing-farm-to-help-hospitals/
Rédigé par Caleb Kraft
Pour les nombreux fabricants désireux d’aider en ces temps difficiles, il s’avère que votre aiguille et votre fil à coudre peuvent aider dans lutte contre le COVID-19 !
Partout, les hôpitaux manquent d’équipements de protection individuelle et en particulier de masques. Coudre un masque n’est pas particulièrement difficile et il s’avère extrêmement utile. Pour faire simple, ces masques ne sont pas conçus pour filtrer ou arrêter le virus, mais plutôt pour protéger le visage des gouttelettes en suspension dans l’air. La grande chose au sujet du tissu, par opposition à l’impression 3D, est qu’il peut être soigneusement lavé et produit rapidement. Beaucoup souhaitent utiliser leurs imprimantes 3D, mais les masques imprimés en 3D peinent à créer une bonne étanchéité autour du visage, et la nature poreuse des produits imprimés en 3D signifie qu’il est extrêmement difficile de les rendre stériles.
Pour éviter la confusion, les efforts parallèles et la congestion des hôpitaux, il est recommandé de rechercher des groupes locaux qui fabriquent des masques. Il sera plus simple de répondre aux différents besoins des hôpitaux.
Source : https://makezine.com/2020/03/20/your-sewing-skills-are-needed-in-the-fight-against-covid-19/
Rédigé par Caleb Kraft
Pour la petite histoire, RS Components, c’est la plateforme proposant tous les composants électroniques pour réaliser tout type de prototype électronique ! Créé en 1986, le distributeur présente plus de 500 000 produits et, a aussi développé parallèlement à cela, une plateforme communautaire open-source, pour échanger entre Makers : DesignSpark. Celle-ci met à votre service, gratuitement, des logiciels puissants de CAO tels que : DS Mechanical, DS PCB ou DS Electrical ! Depuis quelques années, RS Components aide et soutient des projets scolaires et étudiants, afin de faire avancer l’innovation et répandre le mouvement Maker auprès du plus grand nombre.
Cette fois, nous vous emmenons dans l’Est, à Polytech Nancy – composante de l’Université de Lorraine qui s’engage depuis 21 ans dans le développement de véhicules propres. Enseignant en Génie-Mécanique à l’Université de Lorraine, Philippe Dugrain dirige une cellule dédiée à l’innovation mécanique et automobile auprès des étudiants de la première à la quatrième année. Inscrit dans ce cursus, chaque année, 25 étudiants ont la possibilité de participer à un grand concours international : le SHELL Eco Marathon Europe qui vise à l’élaboration du véhicule du futur, à la fois écologique et économique. Cette compétition compte plus de 2000 participants et se réalise sur trois continents : Europe, Amérique et Asie depuis 1985.
L’objectif de ce challenge : consommer le moins d’énergie possible sur une distance donnée et dans un temps limité.
Le SHELL Eco Marathon Europe met au défi les étudiants de concevoir, construire et conduire les véhicules les plus performants possible en matière d’efficacité énergétique. Cette compétition a lieu début juillet en Angleterre depuis déjà 30 ans. De l’automobile à l’éco-mobilité, c’est un enjeu pour l’avenir, un défi collectif et surtout, un projet pédagogique.
Polytech Nancy est engagée dans cette aventure depuis plus de 20 ans : plus de 400 élèves ingénieurs ont déjà participé à ce projet baptisé Eco Motion Team. Un challenge soutenu par de nombreux partenaires industriels et institutionnels dont RS Components qui aide l’équipe à se fournir en composants et matériels électroniques.
Les développements attendus sont de tous ordres :
Calqué sur le modèle d’une entreprise, le SHELL Eco Marathon fédère les participants autour d’un projet ambitieux, jalonné de problématiques à résoudre, de dead-lines et de contraintes budgétaires à respecter. A la clé, ils participeront aux courses automobiles ! La compétition évalue les technologies développées pour consommer le moins d’énergie sur 3 catégories de voitures utilisant les ressources suivantes: l’électrique, l’hydrogène et les thermiques.
Pour réaliser ces défis, à Polytech Nancy, 50 candidatures ont été envoyés sur 250 élèves ! Ce sera 27 heureux étudiants qui seront sélectionnés puis impliqués dans ces projets pour répondre aux différentes problématiques pendant 4 mois avec le soutien de 8 tuteurs.
Créer la voiture électrique du futur, optimum en énergie et en puissance est une aventure qui fait vibrer autant les ingénieurs apprentis que les professeurs investis.
Suivez l’actualité de l’Eco Motion Team sur les Facebook, Twitter, Instagram et YouTube : @Ecomotionteam
Rédigé par Cécile Ravaux – Story Maker
Dans la continuité de mes coups de projecteur-Makers, voici encore une nouvelle découverte fascinante ! Et si je vous parlais de réincarnation d’objets !
EtNISI, créateur de matière et d’histoire !
La couleur est annoncée puisque EtNISI signifie que “tout est possible” ! En 2017, Espérance Fenzy, ingénieur bâtiment en conception et réalisation, a la formidable idée de développer une entreprise 100 % engagée dans l’économie circulaire ! Son ADN : Valoriser n’importe quelle matière usagée et relocaliser l’emploi. Avec une première usine à Roubaix, l’entreprise transforme et recycle des matériaux tels que : balles de tennis, marc de café, pierre bleue, brique rouge, verre de bouteille… pour créer de nouvelles matières exploitables à l’infini ! Ainsi, chaque matériau donne une NOUVELLE vie, de NOUVELLES fonctions à un NOUVEL objet !
Voici notre sélection parmi les matières recyclées les plus insolites :
Les coquilles de moules, un véritable trésor ! En 2018, Espérance se lance dans un pari fou : récupérer les fameuses coquilles de moules de la Braderie de Lille 2018 pour les transformer et en faire des objets design. Il récupère pas moins de 4 TONNES de moules, les traite, les réduit en poudre pour créer une nouvelle matière. En guise d’exemple très concret, je vous présente mes nouveaux amis Jean et Paula, des objets pas comme les autres.
JEAN, c’est le tabouret design réalisé en “wasterial®” de coquilles de moules de la Braderie de Lille 2018. Quelle est la tradition de la Braderie de Lille ? Déguster un plat de moules-frites entre amis, en famille, les restaurateurs déversent les montagnes de coquilles sur les trottoirs… En bonne lilloise que je suis, ayant participé à de nombreuses braderies, j’ai été interpellée par l’idée formidable de les collecter et de les recycler, pour les transformer en MOBILIER !
PAULA est aussi une bougie réalisée à partir de coquilles de moules et de cire recyclée des paroisses. Elle est confectionnée dans un atelier de réinsertion chez Triselec. Jean et Paula ont en commun le fait d’être des objets chargés d’histoires et ils continuent leur vie pour en écrire de nouvelles. Tous deux en édition limitée, chaque pièce est numérotée.
Le wasterial®, la matière du futur
Pour répondre aux enjeux vitaux de la réduction des déchets, EtNISI développe le Wasterial®. Des matières, élaborées à partir de matériaux usagés, qui proviennent de la déconstruction de bâtiments, de sédiments fluviaux ou encore de territoires emblématiques. Composé à 75% de déchets, ce matériau nouveau permet de développer des formes et des objets à l’infini. Le Wasterial® est aujourd’hui la Marque déposée par la société.Les designers et les architectes apprécient le caractère unique et novateur de leurs collections.
EtNISI: [re]Starting Material
Véritable succès depuis 3 ans d’existence, EtNISI apporte ainsi aux acteurs du bâtiment des solutions durables ayant un impact positif sur l’environnement. Cette belle histoire n’est pas vouée à l’enfouissement mais à la mise en lumière des matières! Ainsi, les pavés en briques, le textile, les vélos concassés deviennent Wasterial® et design ! Au cours de leur seconde vie, ces nouveaux objets sont les témoins des liens entre le passé et le présent ! Entre technique et esthétique, EtNISI choisit les deux !
Retrouvez tous leurs produits extraordinaires sur www.etnisi.com
En 2013, au sein de ses unités aérospatiales, aéronautiques en France et à l’international, le groupe AIRBUS a favorisé la création de fab labs internes dédiés au développement des innovations, sous le nom de Protospace. Connecté au MIT, le Protospace se constitue d’un réseau de 10 fab labs répartis en France, Angleterre, Espagne, Allemagne, Inde… Il existe même un fab lab à Mobile en Alabama ! Le Protospace oeuvre pour faire progresser, intégrer et développer la technologie et l’innovation au coeur du groupe. Ces espaces équipés de machines numériques sont ouverts à tous les salariés pour donner forme à leurs idées. Fonctionnant comme une start-up interne, chacun des projets est en corrélation directe avec les objectifs d’Airbus.
De Print my Leg à Humanity Lab…
Christophe Debard, 39 ans, Designer Système pour le groupe, a une jolie histoire à nous raconter. En 2016, il se lance dans la création d’une esthétique de prothèse de jambe sur-mesure qu’il développe en impression 3D et en open-source au sein du Protospace. Son originalité : Designer les prothèses grâce à une peinture électroluminescente utilisée pour les avions. Un challenge qui le touche au coeur, car plus d’un milliard de personnes dans le monde souffrent d’un handicap. Ayant été diagnostiqué d’un cancer à l’âge de 12 ans, Christophe a lui-même été amputé d’une jambe. Cette épreuve l’a renforcé et aujourd’hui il s’est forgé un caractère ultra positif et dynamique et vit ce handicap comme une nouvelle opportunité.
En créant ce premier projet de prothèse appelé Print My Leg, Christophe souhaite valoriser, renforcer le sentiment de différence liée au handicap, pour redonner à toute personne invalide confiance en l’avenir et surtout leur apporter une véritable originalité : la fierté d’unicité et de cool-itude ! “Je n’ai pas quelque chose en moins, mais en plus.” dixit Christophe.
Son ADN : Transformer l’adversité en opportunité.
Changer la manière de voir le handicap, voilà un projet plus que positif pour la société et très enthousiasmant pour les collaborateurs engagés dans cette aventure. A partir d’un projet corporate Christophe a su replacer l’humain au cœur des priorités, toucher le côté émotionnel des participants volontaires et créer un impact positif sur le ressenti des personnes en situation de handicap.
Réparer l’homme avec les fab labs, c’est possible ?
Un ingénieur ingénieux qui utilise les technologies aérospatiales pour développer des innovations utiles ! Chistophe connaît alors un véritable succès en interne avec cette innovation et crée le Humanity Lab.
Une initiative vite soutenue, tout d’abord par le fondateur du Protospace, Vincent Loubière, dès la création de Print My Leg, puis par la fondation Airbus. Plus que motivé et encouragé à poursuivre sa démarche, Christophe réalise ses rêves depuis maintenant un an, puisqu’il est aujourd’hui le manager du Protospace de Toulouse !
A travers Humanity Lab, Christophe donne à tous les salariés d’Airbus la possibilité de participer et contribuer à différents projets technologiques positifs et avant tout humains. Qu’ils soient humanitaires ou éducatifs, ces projets sont directement liés à l’invalidité, à la mobilité sport & handicap, à la performance, à l’accessibilité et à l’environnement ! Inspirer, créer de l’engagement, changer la culture corporate vers une culture Maker démontre que développer ces projets annexes est une source d’inspiration et une valeur ajoutée énorme pour les projets entreprises, sans oublier qu’ils valorisent les compétences des salariés investis ! Christophe propose alors, des formations internes au fab lab, comme par exemple l’utilisation des machines numériques pour créer des prothèses de bras pour enfant. Un projet formidable et très impliquant pour les bénévoles contributeurs, puisqu’ils ont développé cette idée en partenariat avec l’association ENable, dont le but est de favoriser l’acceptation des enfants handicapés par leurs pairs. Emotions fortes garanties !
Autre formidable projet en cours : une équipe de bénévoles développe une balance spécifique pour peser les bébés en situation de malnutrition. Cette balance répondra aux besoins d’une ONG pour connaître la quantité de lait maternel que le bébé a consommé, lorsqu’il est nourri au sein.
Le principe du Humanity Lab est de créer des connexions avec des ONG, associations, des particuliers ou institutions, pour résoudre leurs problèmes à l’aide des mêmes méthodologies utilisées pour développer des innovations au sein d’Airbus, en mettant en place divers ateliers : Design Thinking – séance de travail, d’échanges et de dialogues sur un sujet interne, de méthodes agiles et de Fast-Prototyping.
Une véritable effervescence se met en place, chacun y découvre l’utilisation des machines numériques et bien évidemment comprend d’emblée l’intérêt d’un fablab interne qui peut être utile pour toute création de pièce de remplacement, d’élaboration de prototypes particuliers pour leurs propres missions professionnelles. Fini les dépenses inutiles, on peut créer soi-même et surtout faire avancer la technologie !
Résultat : le Humanity Lab a généré un très fort intérêt au niveau de la fondation Airbus, mais aussi d’un point de vue Ressources Humaines pour l’engagement des salariés, les formations et répond alors aux objectifs de responsabilité sociale de l’entreprise !
Et ça n’est pas tout ! Le Humanity Lab est en plein devenir pour être bientôt The Place to Be au sein du groupe ! Grâce à son image valorisante, c’est l’endroit où l’on apprend à donner du temps pour les autres pour défendre des causes universelles.
Missions accomplies pour le Protospace et Humanity Lab : Rendre les salariés plus heureux en entreprise en les engageant sur des projets humains et changer le regard sur le handicap, provoquer de la fierté et développer le bonheur. Et comme le dit si bien Chistophe : “tout en démontrant que l’innovation est accessible à tous !”
Aujourd’hui, le Humanity Lab rassemble une soixantaine de bénévoles à travers les différents sites d’Airbus en Europe, et bientôt au delà !
Son Mantra : Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort.
www.linkedin.com/company/printmyleg
Rédigé par Cécile Ravaux
Initié par des passionnés de robots en tout genre, Caliban est une association qui a pour but de rassembler tous les passionnés qui bricolent l’électronique seul et de démocratiser la robotique en France en proposant de l’aide, du conseil jusqu’à de l’enseignement ludo-éducatif !
Créée fin 2008, l’association a vu le jour, grâce à l’idée folle, de quelques ingénieurs informatiques de développer un cerveau positronique. Positro-quoi ? Il s’agit d’un appareil technologique fictif, conçu par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov. Il tient le rôle d’unité centrale pour les robots, soit une forme de conscience décelable par les humains, comme R2D2 et 6PO par exemple ! #scary ?! Mais pas du tout ! Un vrai défi technologique pour l’époque, car en 2009, nous étions à peine au prémisse de l’intelligence artificielle ! Ainsi naissent alors les Robot Sumos, des petits robots mécaniques dotés d’une IA (Intelligence Artificielle) et capables d’interagir seuls sans intervention humaine !
Thierry Biaujout, président de Caliban, enthousiaste et complètement fasciné et passionné par l’univers de la robotique nous explique qu’aujourd’hui, la technologie est omniprésente et donc les robots sont partout ! Il est alors très important de comprendre leur fonctionnement. Chef de projet chez Schneider Electric, il vient aussi de reprendre une entreprise de robotique avec son épouse Sandy : Robobox qui propose des kits mensuel d’apprentissage de la robotique, livrés à domicile.
Aussi, car on en a tous rêvé un jour… Thierry nous démontre qu’il est très facile de créer des modèles simples ! Grâce à l’open-source, il suffit d’une carte électronique, de composants et de matériel de récup’ (réveil, montre, moteur, ce que vous voulez, en fonction de votre créativité !) pour créer un robot ! Caliban fonctionne alors, comme un club de modélisme, en invitant les gens à se lancer dans la robotique et en les aidant à résoudre des problèmes grâce à la communauté.
Aujourd’hui, Caliban s’est diversifié grâce à la richesse de ses 50 membres. Certain des membres sont aussi éditeurs de contenu pour le magazine Planète Robot, comme Fabien, Guy, Cédric et Stéphane ! Une belle brochette de Robot-Geeks ! Thierry est toujours fier de présenter Régis, un membre de l’association qui a développé de splendides spécimens, comme Wall-E, le robot mignon imaginé par Disney et Pixar, ou Johnny 5 (vous souvenez-vous de ce film des années 80, avec cette superbe séquence de danse avec Stephanie sur les BeeGees ?) et maintenant en plein défi avec le robot chien ‘Micro Spot’ (un petit frère de Spot Mini celui qui sait ouvrir des portes tout seul grâce à son bras articulé !)
Des projets joyeux où l’on apprend, on découvre et où l’on se perfectionne en permanence ! La tendance ou plutôt le challenge actuel chez les robot-geeks : Réaliser son propre In Moov ! Ce robot bionique, imprimé en 3D et développé en open-source, grâce à Gaël Langevin et la Terre entière !
Si vous aimez les films de science-fiction et que vous voulez passer à l’action, je ne peux que vous recommander de rejoindre Caliban ! Pour les parisiens (mais pas que…) l’association réalise chaque 2ème mercredi du mois un Apérobot au Dernier Bar avant la fin du Monde à Paris (mais aussi dans d’autre villes de France). Lors de ces événement apéro / robot / j’imagine très rigolo!, les membres peuvent présenter leurs créations. Ensuite, l’association soutient, aide les projets à se développer. Puis, une fois les réalisations prêtes, Caliban participe à de nombreux salons pour les exposer : VivaTech, Japan Expo, Robonumérique, Geekopolis et bien sûr Maker Faire !
Son Mantra : “Nous avons la technologie et l’accès aux connaissances pour faire pratiquement ce que l’on veut ! Nous sommes juste limité par notre imagination et notre volonté”
Suivez-les sur leur page Facebooket retrouvez-les sur leur site web : caliban-asso.fr
Rédigé par Cécile Ravaux
L’atelier des LAMINIAK est un endroit qui va faire rêver les gourmands ! L’innovation arrive dans le fooding ! Ici, on utilise les machines numériques du fablab pour fabriquer des gâteaux !!!
Depuis 2015, Céline, la fondatrice du concept, accueille tous les publics, alors venez comme vous êtes ! Amateurs culinaires, étudiants, adultes en reconversion professionnelle, entrepreneurs, artisans, fabricants, designers, venez tester la fabrication alimentaire ! Céline propose des workshops pour une simple découverte ou des formations professionnelles pour ré.apprendre la pâtisserie autrement.
Ici, on met en jeu nos 5 sens pour y travailler les goûts ! Qu’est ce qu’on y fait ? On fabrique aussi bien des gâteaux en jouant avec les textures – mousse, sablé, craquant, croquant, que des moules ou tout type d’ustensiles de cuisine ! On y développe des projets innovants et créatifs pour la pâtisserie, la chocolaterie, la glacerie et le traiteur. Bien sûr, chaque nouvel outil fabriqué répond au respect des protocoles de fabrication et est ainsi apte au contact alimentaire.
Pourquoi? Chers amis épicuriens, chez Laminiak, vous constituez un gâteau comme nul part ailleurs 🙂 Venez réaliser des tampons à gâteaux et/ou des transferts en chocolat ! Alléchant ce concept ! Pour les plus aguerris ou professionnels, concevez vous-même des outils plus ergonomiques ou sur-mesure ! Ici tout est possible ! Créer ses propres moules pour les adapter aux gestes professionnels ou fabriquer des nouvelles formes pour vos ustensiles de cuisine. L’imprimante 3D, la thermoformeuse, bref, les machines numériques de prototypage rapide sont ici indispensables ! Situé dans le 11ème arrondissement de Paris, vous y découvrez un laboratoire aux normes alimentaires, équipé de matériel professionnel et adapté à la production.
Mettez les pieds dans le plat ! Ce fablab complètement novateur permet même de vous former sur les nouveaux métiers numériques, grâce aux formations professionnelles mises en place dans le cadre du programme ‘ParisFabrik’ (de 4 à 6 mois et peut-être pris en charge par Pôle Emploi). En reconversion, devenez prototypiste ou designer spécialisé en pâtisserie ! L’atelier Laminiak est d’un nouveau genre dans l’univers des fablabs.
Cerise sur le gâteau, on ne peut que vous conseiller de participer à un atelier grand public, surtout au moment de Noël : en ½ journée, vous réalisez votre bûche de Noël 100% DIY mais surtout unique dans sa forme et texture !
Aussi pour les enfants, on met en scène la poésie par ses propres talents culinaires. Apportez un dessin, fabriquez votre moule ou emporte-pièce puis réalisez la recette qui vous permet de sortir votre oeuvre en gâteau !
Côté animation, on a adoré à Maker Faire Paris 18, le Robot Chocolat que Céline nous a présenté ! Son prochain défi, exposer ses plus belles créations, ou celles de ses apprentis pâtissiers pour présenter le design culinaire !
Son Mantra : “Même pas peur !”
Vous voulez en savoir plus : http://www.les-laminiak.com/
Rédigé par Cécile Ravaux
On les appelle Mini Maker Faire car elles ne comptent qu’une “centaine” de makers… C’est pourtant déjà un chiffre énorme et plein de surprises à découvrir ! Du Nord au Sud, en Europe, ces deux dernières semaines, deux Mini Maker Faire se sont déroulées en Belgique et en Italie !
On vous raconte !
Mini Maker Faire Gent s’est déroulée du 3 au 5 mai et on y était ! A l’occasion de cette première édition, déjà plus de 80 makers étaient réunis pour présenter leurs projets au grand public au sein du fablab Meublefabriek !
Nos voisins et amis belges tiennent bien leur réputation de gens accueillants ! Des projets fous et inspirants, une énergie dingue, des sourires radieux des enfants comme des plus grands étaient au rendez-vous !
La Mini Maker Faire de Gent a tout d’une grande ! Design, électronique, rétro gaming, création Steam Punk, robots, impressions 3D… Tous les fab-uleux ingrédients étaient rassemblés pour un bel événement et accompagnées de multiples shows. L’organisateur étant lui-même très investi dans le théâtre comédie ! Ateliers de fabrication – Workshops, conférences – Talks et spectacles “Night Comedy Club” se sont succédés pendant les 3 jours de cette grande fête de l’innovation belge.
Une créativité no limit, on a même assisté à des courses de tortues mécaniques en bois géantes avec les kids ! 🙂
Côté économie circulaire, une belle découverte : Onbetaalbaar crée des objets de Design 100 % upcycling. On y a appris comment fabriquer des skis recyclés roulants ou comment créer une lampe super tendance avec un lavabo ! On a adoré ! Bref, une belle bouffée d’inspiration et d’originalité, la Mini Maker Faire de Gent, on valide et on reviendra !
Retrouvez les photos et vidéo ici : https://www.makerfairegent.be/
Plus au Sud, Mini Maker Faire Turin, c’était du 2 au 4 mai, dans un lieu unique et chargé d’histoire puisque tout s’est déroulé dans l’ancienne usine Fiat où se situe déjà le premier fablab italien, les bureaux de Arduino, du co-working… Se crée alors le nouvel espace de la réindustrialisation moderne, version innovation, économie circulaire grâce aux Makers ! On ne peut rêver mieux pour organiser un tel événement !
Tout un étage était dédié aux ‘Kids’ avec une piste de Nerby Derby – Course de mini voitures sur un circuit à obstacles en bois, avec de la Tapigami – nouvelle forme d’art contemporain qui consiste à réaliser des tableaux en 3D avec du scotch. Un art simple et accessible à tous, à moindre coût et qui a pour but de développer notre imagination, créativité et patience et savoir-faire.
Les coups de coeur de cette belle édition, la découverte du projet de l’école de design, IIS G.Vallauri, qui transforme les moteurs thermiques en moteurs électriques ! Véritable pépite à suivre de près ! On y a aussi découvert des débroussailleuses électriques où comment recycler l’eau de pluie en eau potable.
Avec des projets 100 % environnementaux, les makers italiens sont véritablement en train de changer le monde en le ré-industrialisant à leur façon : Green and optimistic !
Merci d’être là et de partager toutes ces richesses avec nous !
Rédigé par Cécile Ravaux
Marymount est une école catholique privée et internationale de la région parisienne. Installée à Neuilly, elle accueille environ 380 élèves âgés de 2 à 14 ans. Avec un programme éducatif orienté sur les capacités individuelles d’apprentissage et l’identité culturelle et linguistique unique de chaque enfant, l’école a développé son propre fablab en 2017 pour le mettre au service des enseignants et des élèves. Suivant un cursus dit ‘STEAM’ où l’éducation est dédiée à la Science, la Technologie, l’Ingénierie, l’Art et les Mathématiques, cette initiative répond aux exigences des professeurs grâce à l’apprentissage par le FAIRE. Par exemple, en cours de maths, on apprend les proportions et la mise à l’échelle, en dessinant et en imprimant les objets en 3D. En histoire-géo, pour les plus jeunes, on raconte l’histoire de la Chine en ombres chinoises grâce à des marionnettes en cartons façonnées grâce à la découpe-laser ! En techno, on aborde le coding via Arduino. Une manière concrète et visuelle qui permet aux enfants de s’impliquer et de visualiser ainsi leurs erreurs comme leurs succès.
Inspiré du modèle New-Yorkais, ce travail interdisciplinaire exemplaire a naturellement orienté l’école à développer sa première SCHOOL MAKER FAIRE !
Les objectifs : créer du lien ! Créer du lien entre les matières étudiées, entre les professeurs, entre élèves et professeurs, en impliquant les parents et les étudiants des écoles voisines et montrer un modèle éducatif par le FAIRE et la réalisation concrète de projets physiques.
Avec une marraine exceptionnelle pour l’événement, Soeur Veronica Brand, représentante religieuse aux Nations-Unies, la School Maker Faire de Marymount Paris s’est alors concentrée pendant toute une semaine du 1er au 6 avril, pour répondre aux problématiques climat et relever différents défis des 17 enjeux portés par les Nations Unies.
Un beau challenge pour les étudiants prêts à user d’huile de coude pour façonner leurs idées. Véritable organisation logistique, le plan fut de monter une journée dédiée au ‘Team-building’ afin de créer de l’interaction entre les élèves, les rendre moins timides et leur donner confiance en eux. Une journée classique de cours collectifs s’est focalisée sur 3 des enjeux des Nations-Unies comme le développement d’énergies propres, le traitement et le transport de l’eau. Les élèves ont travaillé des prototypes pour imaginer alors la ville du futur et résoudre ainsi ces défis. Voici un formidable moyen de les sensibiliser naturellement à l’environnement !
Le 3ème jour est le ‘Building Day’, jour de réalisation ! En utilisant leur créativité et toutes les ressources du fablab, les scolaires n’avaient plus qu’à créer le fruit de leur imagination sous l’oeil averti de leur professeur, comme Leigh, coordinatrice mathématiques, Yohann, IT Manager ou Ingrid, responsable du fablab pour les cours élémentaires.
La 4ème journée est une journée d’inspiration et de fierté ! Les élèves présentent sur leur stand leur projet. Portes ouvertes pour les parents et les écoles internationales invitées, les CP ont présenté la maison du futur, les CE2 ont répondu à un projet pour l’UNICEF et ont créé des poupées frimousses, le CM2 a créé du chocolat dont les moules en silicone !
Récompense lors de la 5ème journée grâce à une balade parisienne pour l’ensemble des étudiants de l’école et de leurs invités pour visiter le Fablab Techshop de Paris. Un lieu d’inspiration, de rêve et de créativité no-limit pour nos jeunes Makers en herbe.
Enfin, car il faut une fin, la 6ème journée fut dédiée à la création d’un village autonome et éco-responsable réalisé en carton.
School Maker Faire est le symbole d’une semaine d’éducation ‘hors du temps, enrichie d’un engouement créatif et joyeux entre les participants, de bienveillance et d’échanges’ d’après Leigh. Yohann reste épaté par la découverte d’un jeune étudiant timide qui s’est révélé lors d’un des ateliers de fabrication ! Bref, des émotions, des souvenirs à n’en plus finir, les petits comme les plus grands ressortent grandis de cette semaine aux 1000 expériences.
La School Maker Faire Paris, c’est :
Plus d’info sur Marymount Paris
Rédigé par Cécile Ravaux